Retour aux sources pour Caroline d’Auria-Goux et Thomas Goux, alias TOM&CARO, deux designers issus de l’École des Beaux-arts de Saint-Étienne. Pour cette première exposition personnelle dans la serre de leur ancienne école, TOM&CARO présentent des créations conçues en résonnance avec ce lieu, ainsi qu’une sélection de travaux antérieurs.

TOM&CARO vous invitent à venir partager l’univers de leurs créations, dans lesquelles ils prennent le parti de ne pas avoir de frontière : leur travail se situe entre art et design, ils jouent et flirtent sur ces limites. Une liberté de création les animent, ils prennent et se servent dans différents domaines, afin de nourrir et d’apporter une identité à leur production. La recherche d’un langage poétique, parfois narratif, comme un supplément d’âme, l’idée est ambitieuse mais elle est là, ne pas donner un objet de plus, mais bien offrir une histoire, une réflexion à celui qui le regarde, qui l’utilise, comme un trait d’union entre l’homme et l’objet.
À cette occasion, TOM&CARO ont convié Lionel Rodière, designer sonore, à partager ce moment de création avec eux.

Artisan du son, Lionel Rodière se situe à mi-chemin entre les enjeux archétypaux de la musique contemporaine et l’illustration sonore. Peu nombreux sont les musiciens capables d’habiller comme il le fait les créations d’artistes ou de designers sans emphase, ayant intégré l’adage des grecs pan metron « de la mesure en toute chose ». Créateur de la structure MaizeMusic, il emploie la matière analogique, les tessitures sonores, pour les modeler en réaction aux thèmes les plus divers qui peuvent lui être soumis.

La scénographie de l’exposition est conçu par L’Atelier Nicolas Tourette et associés, dont Thomas Goux est l’associé. L'Atelier présente également une collection d'objets conçue dans le cadre d'une coopération décentralisée entre les villes de Fès et de Saint-Étienne, avec le concours du Secrétariat d'État Marocain chargé de l'artisanat et du ministère des affaires étrangères et européennes.

www.latelier-design.com
©Photo Studio Bisbee

La pratique du design est le terrain de jeu d'actions collectives où les acteurs s'associent et participent à l'élaboration d'un projet. Le cadre donné est pensé comme un outil fédérateur et stimulateur ou le temps de la rencontre et du dialogue sont privilégiés au nom d'un échange de savoirs et de savoir-faire. L'intention est de promouvoir un mode de création basé sur la proximité et de développer une production en invitant des artisans et designers à se rencontrer. Ces échanges de procédés soulèvent les questions de l'exclusive paternité, et de l'influence possible de l'artisanat sur la pratique du design.

Atelier BL119 (Grégory BLAIN / Hervé Dixneuf), BACSAC (Godefroy de Virieu, Louis de Fleurieu et Virgile Desurmont),Gilles Belley, Michel Blazy, Piero Gilardi, Emmanuel Louisgrand, Normal Studio,Tejo Remy / René Veenhuizen

Dans la suite du travail de recherche que l’association Greenhouse mène autour des jardins ouvriers nous souhaitons continuer notre réflexion au travers de cet événement.
Cela peut être une réflexion autour du jardinage, un projet, un dispositif, un concept, un objet, une œuvre, évoquant le jardin au sens large. L’association Greenhouse invite des designers et artistes qu’elle affectionne à proposer un objet, une installation concernant l’univers du jardin. Ceux-ci prendront place dans un espace d’exposition de 300 mètre2.

Eric Jourdan, François Bauchet, N°111 (Sophie Françon, Jennifer Julien, Grégory Peyrache).
Le "quatrième mur" évoque le mur intellectuel séparant l’acteur sur scène et le spectateur dans la salle.
L'exposition met sur scène des objets du quotidien et provoque une mise à distance du spectateur pour l’amener à considérer ce qui se déroule sur la scène d’un œil investigateur et critique. Distancier, c’est transformer la chose banale, connue, immédiatement donnée, en une chose particulière, insolite, inattendue.

Dans le cadre de la Biennale, le Collectif Designers + initie un partenariat avec l'hôtel Mercure, ce dernier propose au collectif un espace de visibilité permettant un parcours visuel des réalisations et savoir-faire des membres du collectif tout en apportant une plus value à la dimension accueil de l'hôtel.

L’exposition de l'Appartement 102 présente le travail de jeunes artistes, designers et graphistes issus de l'École Supérieure d’Art et Design (ESAD) autour du thème "Conversations". Le temps de la biennale, cet appartement du centre ville à 5 minutes à pied de la Cité du design sera le théâtre d’un projet mené par des étudiants et des diplômés de l’ESAD, une rencontre pluridisciplinaire entre objets, créateurs et spectateurs.

www.appartement102.com
Jonas Barry, Laura Ben Haiba, Rémi De Chiara, Adrien Gervet, Elise Henneghien, Valentine Henry, Yoann Jacquon, Marlène Janin, Anne Le Troter, Jérôme Michel, Morgane Pluchon, Quentin Simonin, Éric Vaudatin

Dans « Can I kick it ? », Benjamin Triouleyre remet en question notre rapport au son en le suggérant plutôt qu’en le diffusant. L’artiste nous invite ainsi à utiliser notre imaginaire et créer notre propre bande son de l’exposition, plutôt que de nous l’imposer. Dans une société où le son (de la télévision, de la radio, du lecteur mp3, du téléphone…) est omniprésent, et alors même qu’il est l’élément central de ce travail, l’artiste nous offre un temps de pause où l’on choisit ce que l’on a envie d’entendre.

Le Garage – collectif d'étudiants de l'École Supérieure d’Art et Design (ESAD) qui œuvre en faveur du libre – et les élèves ingénieurs de l'Ecole Nationale Supérieure des Mines de Saint-Etienne installent leur plateforme de création et de prototypage rapide d'objets sous licence libre à la Rotonde : La Fonderie. Ateliers de prototypage rapide, sensibilisation aux logiciels libres, rencontre citoyenne autour de la place du Libre dans la société seront au rendez-vous. Participez en prime à une expérience inédite de nuages et de téléportation !

Attirée par la matière, les matières, brutes, naturelles, industrielles, et désireuse de porter mon regard sur différents lieux, espaces naturels ou urbains, mon parcours artistique s’est façonné autour de ces deux axes. Une grande partie de mon travail cherche à intégrer des installations dans différents sites, et à valoriser la matière tout en respectant le lieu et la recherche d’équilibre. Sans disparaître complètement dans leur milieu, mes réalisations doivent être perçues sans aucun désir d'agresser, mais avec une recherche d’adéquation et de connivence. Le regard peut être attiré par un effet de répétition. Il peut reconnaître, trouver un sens, éprouver une émotion, ressentir une complicité. J’aime travailler avec des matériaux simples naturels ou industriels pour permettre à la matière de révéler sa beauté et sa poésie propres. Les rubans techniques tissés à Saint-Étienne par la société Samuel Roche m'ont séduit par leurs couleurs vives et leur matière dense et épaisse. Ils seront le fil conducteur d'une composition  rythmée et colorée, en harmonie avec l'architecture des caves de la Clé d'Voûte.

House Work –culture design- est un lieu transdisciplinaire fondé en 1999 par l’architecte-designer Didier Muller et installé dans une friche industrielle à quelques encablures de la Cité du design de Saint-Etienne. Véritable laboratoire d’expérimentations, d’études de projets, de réflexions et de créations contemporaines dédié au design et à la promotion de ses différentes déclinaisons. Caractérisé par une architecture atypique, cet espace déploie 1800 m2 d’ateliers, de surfaces d’exposition et un show-room.

Située dans un ancien atelier d'armurerie, l'exposition Bon Voyage… réunit les œuvres pluridisciplinaires de quatre artistes dont les pratiques trouvent leur point de convergence dans un intérêt pour les manipulations spatio-temporelles en prise directe avec un réexamen des acquis matériels ou culturels, et à travers le thème de la téléportation, de soupeser diverses problématiques liées à la mémoire, à l'imaginaire, au désir et au devenir de la présence au monde.

Un instantané de la création contemporaine des arts décoratifs, avec ses folies et ses sagesses, éloge d'une diversité opposée à l'uniformisation du monde. L'exposition comprend des pièces uniques présentées en septembre 2010 à la Salpêtrière lors de la 4ème Biennale de la Création des Arts Décoratifs, ainsi que d'autres réalisations remarquables des membres de l'EAC (Exposition des Artisans artistes Créateurs). Des propositions comme autant d'univers où se projeter, d'expressions libérées de la fonction, de prétextes pour parler à l'imaginaire...

Matières Collaboratives - IRMACC
Collectif de créateurs, Design et Métiers d'Art
L’objet sait être un support de création. Et qu’importe l’idée qu’on s’en fait. Objet d’artiste, de créateur, de designer ou d’artisan, il donne à penser le monde dans lequel on vit, il donne sens au vivre ensemble. La matière est Pangée, où chacun rêve son continent. Matière(s) décloisonne l’approche de l’objet. Elle se veut pluridisciplinaire, ouverte. Elle suggère que, au-delà des disciplines, l’objet appartient à l’ensemble des cultures autant qu’à la Culture.

Aller // Retour, Regards Croisés
Loetitia CORNELIE, Architecte DLPG – Designer
Exposition individuelle faisant suite au workshop “Design Made In Havana”, organisé en partenariat par la Biennale d'Architecture de la Havane, Culturesfrance et l’Ambassade de France à Cuba (2008). Elle s'inscrit dans un cadre de célébration en France du Bicentenaire des Indépendances d’Amérique latine et des Caraïbes (1810-2010) et dans le programme “Caraïbes en Créations” (opérateur désigné Culturesfrance). Une collection de produits (signés, estampillés, numérotés) est présentée en séries limitées et pièces uniques : arts de la table, mobilier, décoration et bijoux.

Un dominotier et un formier, un papetier et un doreur, un styliste et un fresquiste, un tisserand et un émailleur, un maroquinier et un restaurateur d’instruments à vent; des couples hybrides, des rencontres et des collaborations forcément décalées.
Le thème développé est la lumière et l’éclairage.
Six pièces sont présentées, fruits d’un échange entre deux artisans, autour du jeu des matières, de la transparence, des formes et des contrastes, de l’ombre et de la lumière.

Chacun réagissant différemment à son environnement, 9 CH vous propose d'y expérimenter quelques vibrations visuelles et sonores et, peut-être, d'entrer en résonance avec celles qui vous correspondent.

“Quand l'image devient objet, elle crée des produits surprenants !” Pour vous en cette fin d'année, UnCentième & Inkoozing testent la téléportation. Le concept réside dans l'alliance du studio de design UnCentième à l'atelier de sérigraphie Inkoozing. Il vise à téléporter l'image issue de la sérigraphie à l'objet produit du design. Cette édition a conduit à la conception de la gamme “Produits Graphiques”, présentée & disponible au showroom.

L’objet sait être un support de création. Et qu’importe l’idée qu’on s’en fait. Objet d’artiste, de créateur, de designer ou d’artisan, il donne à penser le monde dans lequel on vit, il donne sens au vivre ensemble. La matière est Pangée, où chacun rêve son continent.
Matière(s) décloisonne l’approche de l’objet. Elle se veut pluridisciplinaire, ouverte. Elle suggère que, au-delà des disciplines, l’objet appartient à l’ensemble des cultures autant qu’à la Culture.

Urban Oasis, est un parcours dans la ville rythmé par une série d’interventions du designer Frédéric Ruyant. Espaces publics, abribus, trottoirs, façades d’immeubles deviennent les théâtres privilégiés d’événements incongrus, poétiques, parmi lesquels la ville se réinvente. Des actions qui incitent à repriser les choses, et circulent comme des rumeurs. Capturer des tranches de vie urbaine et en transfigurer la dimension ordinaire, autant de projets qui invitent à porter d’autres regards, à initier d’autres pratiques et donnent envie de croire que l’espace urbain n’est pas forcément un désert pour l’homme.

Cénotaphe (du grec kenos « vide » et taphos « tombe ») monument élevé à la mémoire d’une personne ou d’un groupe de personnes, et qui ne contient pas de corps. De nombreux cénotaphes ont été érigés dans le monde depuis l’Antiquité. L‘inconnu Notoire est celui que tout le monde connaît mais que personne ne connaît. Soit le super-héros.

Imaginer des repères visuels, lisibles de jour comme de nuit qui ponctuent l’ensemble du paysage.

Sur le site des anciens Cartonnages Stéphanois, s’affiche le 1er épisode d’un laboratoire d'espace public temporaire, étape d’un aménagement futur porté par l’EPASE (Etablissement Public d’Aménagement de Saint Etienne).

ÉSÉ - Édition Sous Étiquette est une nouvelle maison d'édition d'objets et de design fondée par Valérie Gonot, François Mangeol et Vincent Lemarchands. Elle présente sa collection inaugurale, subtile alchimie entre design, savoir-faire industriels et artisanat.
E-ticket, Occidorient, I Miss Swan, La Main Baladeuse, Usine Occupée, Animali Domesticki & Mon Gros Lapin : une première collection d’objets audacieux et surprenants.

www.editionsousetiquette.fr

Le Mag/Lab (magasin laboratoire) proposera le temps de la biennale une sélection d’objets produits numériquement et localement à l’aide du FabBot, un robot de fabrication portable conçu par Studio Lo. Porté conjointement par Ars Longa, structure engagée depuis 2003 dans la promotion de la création numérique, et par Studio Lo, le Mag/Lab collaborera à cette occasion en relation étroite avec des designers, artistes et amateurs. Test grandeur nature des principes portés par le mouvement FabLab _la démocratisation de la production et sa relocalisation par le biais des outils numériques_le Mag/Lab explore le scénario d’une activité micro-industrielle, affranchie des processus lourds de l’industrie de grande échelle, en tenant l’exigence de réaliser des objets de haute facture abordables. Ce scénario s’appuie sur un constat et une hypothèse : les grandes métropoles ont transformé en quelques décennies l’espace public en un espace marchand où chaque quartier tend vers de mêmes standards de consommation et où les franchises mondiales ont conduit à une forme de monotonie urbaine et de rupture du lien social qu’apportait le commerce de proximité classique.
Partant de l’idée que ce nivellement des singularités du territoire sur un espace urbain dense et complexe a pour conséquence un appauvrissement du «vivre ensemble», le Mag/Lab fait l’hypothèse que l’innovation sociale et économique dans la cité pourrait passer par notre capacité à ré-enchanter les modes d’échange dans la métropole.

www.studiolodesign.fr

Design de texture et de relief, design social et design pour le corps. Les objets que nous présentons vivent au travers des gens qui les ont façonnés. D'un coté Prélude, de l'autre une série d'objets en fibres. Les intervenants : l'ESAT de Villeurbanne a tressé des "tapis" de rotin que nous plaçons dans des structures métalliques, donnant naissance à "Prélude" une série d’objets édités par THE GALLERY. L'entreprise Julio, fabriquant de brosses techniques, a adapté leur savoir-faire pour la conception d'accessoires de maison, pièces à la fois ludiques et de haute technicité. En parallèle, le miroir Lisière exhibe le geste de l'artisan qui, en polissant manuellement la tôle, marque la matière elle-même contrastée par une couleur rouge carmin qui fait apparaître d'autant plus les passages répétés de la main de l'homme.

L’exposition RED STROOP présente, dans un esprit décalé et de rupture, plusieurs images métaphoriques exprimant plus une inversion, un bouleversement des sens, qu’une simple analogie. Les différentes pièces proposent tour à tour une nouvelle codification sensorielle, synthétisant un entrelacs des différents sens stimulés. L’exposition se compose de cinq pièces faisant appel tour à tour à différents modes opératoires pour représenter ces images synesthésiques. Les différentes installations stimulent deux ou plusieurs de nos sens, redéfinissant chacune à tour de rôle un nouveau champ perceptif. Plongé dans la relation de l’image au son, l’odeur à l’illustration ou la musique aux couleurs, le visiteur parcourt les frontières d’un nouveau monde en rupture avec les contextes sensitifs connus.

www.rawconcept.org

Conscients de faire partie du spectacle, les membres de Collectif de. propose un cirque du design à travers une performance potache et critique : un monsieur loyal designer et une installation in-situ. / www.collectifde.fr / Partenaires : Modern City, Standing Concept, Garage TLC, Brior’d’ures, Version Originale, Sud Offset, Dépan'OM, Berthet, ASEM, Boyer Espaces verts.

www.collectifde.fr

L'ampoule à filament vit ses dernières heures. Silencieusement l'objet révolutionnaire devient insignifiant et disparait. La bouilloire est une sorte de prétexte à mettre en scène cette disparition.
La bouilloire Ipso Facto est un projet d’Estelle Sauvage réalisé dans le cadre de son DNSEP en 2010.

Le prix Souvignet 2010 présente deux projets sélectionnés lors d’un concours organisé avec l’Ecole supérieure d’art et de design de Saint-Etienne. Les jeunes designers récompensés, Sophie Françon, Jennifer Julien associées au sein du bureau de design n°111 et Sébastien Cluzel proposent une réflexion autour de l’assise en s’interrogeant sur son usage et sa mobilité. Ces éléments viennent compléter la collection Design Souvignet qui propose à l'édition des produits élaborés en collaboration avec des designers.

Le cartel de vernissage www.souvignetdesign.fr

Les deux dernières promotions du Post-diplôme design et recherche exposent leurs projets : manifeste du tiers-objet, design autoproduction, game design research, typographies vernaculaires, design uchronique, réemploi et design symbiotique, statut du créateur et de la créativité en entreprise, normes et monstrueux… Lieu d’expérimentation et d’élaboration de projets fondé sur une vision large et diversifiée du design, le Post-diplôme Design & Recherche de l’ESADSE fonctionne à la fois comme un laboratoire de création et un incubateur de projets. Quel que soit le champ du design dans lequel elle se développe, la recherche y est comprise comme un outil d’action, de déformation et de transformation du monde réel. Le designer considéré comme un vecteur de questionnement de nos modes de vie et de notre relation aux objets, aux signes et aux environnements contemporains est à la fois révélateur des mutations d’aujourd’hui et acteur de ces évolutions.
Exposants : Damien Baïs, Yu Chen, Jean-Sébastien Poncet, Eva Guillet et Aruna Ratnayake (Studio Lo), Fabien Combe, Sébastien Degeilh, Marie-Pierre Vandeputte, Cécile Rembauville-Nicolle, Apolline Fluck, Hyun Kyung Lee, Baptiste Menu

Le site du post-diplome

Occidorient est un tapis. Il recèle une fonction essentielle de re-présentation. Il tente d’hybrider deux cultures bien distinctes, orientale et occidentale, et les codes représentatifs de chacune en offrant au-delà du rôle convenu des descentes de lits, une relecture et une mise à jour d’un savoir-faire. Historiquement, le tapis persan porte au divin. Il a toujours rempli en Orient une double fonction, pratique et symbolique. Aussi est-il construit comme un ouvrage d’architecture, figurant un plan d’ensemble. Il constitue un espace magique habité par la sphère de l’univers. Le format «kelleghi» ou «kelley» est très proche du 16/9 de nos écrans de cinéma et de télévision. Un format où se jouent nos sociétés, où nous nous jouons de nos sociétés et où se laissent conter d’occidentales histoires. La très symbolique Times New Roman, typographie des années 30, synthèse créée du monde occidental, équilibrée, élégante, simple et mondialement connue est utilisée ici comme unique motif. Elle remplit, par agrégation et sans aucune déformation des caractères typographiques, les bordures extérieures, éléments de protection des champs intérieurs, qu’elle vient aussi progressivement habiter. Le principe même de fabrication d’un tapis persan est ici poussé jusqu’à l’extrême : la répétition de motifs jusqu’à remplir l’espace du tapis pour en tirer un nouveau langage, tout à la fois familier et abstrait.
Cette pièce de François Mangeol a pu être produite grâce à un co-financement public/privé durant ses études à l’Ecole Supérieure d’Art et Design de Saint-Etienne au sein du module « pré-édition ». Il est aujourd'hui rentré en édition chez ÉSÉ-Edition Sous Étiquette décliné en 3 formats distincts dont un vient de faire son entrée dans les collections permanentes du Fonds national d'art contemporain.

L’exposition de l'Appartement 102 présente le travail d’étudiants et de jeunes artistes, designers et graphistes issus de l'École Supérieure d’Art et Design de Saint-Etienne autour du thème "Conversations". Le temps de la biennale, cet appartement du centre ville (à 5 minutes à pied de la Cité du design) sera le théâtre d’un projet mené par des étudiants et des diplômés de l’ESAD, une rencontre pluridisciplinaire entre objets, créateurs et spectateurs.

www.appartement102.com
Jonas Barry, Laura Ben Haiba, Rémi De Chiara, Adrien Gervet, Elise Henneghien, Valentine Henry, Yoann Jacquon, Marlène Janin, Anne Le Troter, Jérôme Michel, Morgane Pluchon, Quentin Simonin, Éric Vaudatin

L’ADERA (le réseau des écoles supérieures d'art de Rhône-Alpes) édite une collection de catalogues monographiques bilingues français/anglais consacrés aux artistes diplômés des écoles supérieures d'art de Rhône-Alpes, réalisés par des graphistes issus de ces dernières.
Avec une périodicité de quatre parutions par an, et grâce au fort engagement de la Région Rhône-Alpes, la collection éditions Adera compte à ce jour seize ouvrages dont quatre en cours de publication. Réunissant production artistique, lecture critique et proposition graphique, chaque catalogue constitue un outil de professionnalisation au service de l'artiste et du graphiste, et témoigne de la qualité des formations dispensées par ces établissements rhônalpins.
À l’occasion de leur présentation à la Biennale 2010, les éditions ADERA lanceront deux nouveaux catalogues : Karim Kal. Perspective du naufrage et Ludovic Paquelier. Selles de vélo et Impalas noirs, monographies d’artistes diplômés des écoles supérieures d’art de Grenoble et Valence, conçues respectivement par les graphistes Elise Turlan et Clément Le Tulle-Neyret, diplômés des écoles de Saint-Étienne et Lyon.

www.ecoles-art-rhonealpes.fr

Inauguré le 23 septembre 2010, le fonds documentaire en ligne Documents d’artistes Rhône-Alpes présente une documentation approfondie et actualisée sur les œuvres d’artistes contemporains vivant en Rhône-Alpes. Pierre-Olivier Arnaud et Jean-Baptiste Sauvage, diplômés de l’Ecole supérieure d’art et design de Saint-Étienne, comptent notamment parmi les premiers artistes représentés. En Provence-Alpes-Côte d'Azur, Bretagne, Rhône-Alpes et Aquitaine, Documents d'artistes travaille en réseau pour favoriser la visibilité de la création contemporaine en France et à l'international. La Région Rhône-Alpes accompagne Documents d’artistes Rhône-Alpes qui reçoit également le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication - DRAC Rhône-Alpes. Le projet bénéficie de partenariats avec l’Ecole supérieure d’art et design – Cité du design, la Fondation Léa et Napoléon Bullukian, le Département de la Drôme et Cicenter.

www.dda-ra.org

Dix étudiants des trois options (art, design et communication) ont été sélectionnés pour présenter leurs projets de Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique (DNSEP) 2010. Le DNSEP est le diplôme qui sanctionne la fin du cycle de cinq années d’études post-bac dans les écoles d’art qui sont sous la tutelle du Ministère de la Culture et de la Communication.
Exposants : Laura Ben-Haiba (DNSEP Art), Karine Grange (DNSEP Art), Maëlle Vandenbergh (DNSEP Art), Gaëlle Vicherd (DNSEP Art), Vincent Gebel (DNSEP Communication), Johann Aussage (DNSEP Design), Aurélien Bartolucci (DNSEP Design), Laurène Bordes (DNSEP Design), Philippe Deray (DNSEP Design) et Alice Noguès (DNSEP Design).

À l'initiative d'acteurs de l'art contemporain de la région Rhône-Alpes, ZéroQuatre développe depuis 2007, en association avec la revue 02, un projet éditorial qui propose d'ouvrir des champs de réflexion à partir de la riche actualité artistique de la région et de ses environs (Suisse, Italie). Entre organe de diffusion et espace critique, ZéroQuatre affirme l'exigence de son contenu dans la multiplicité des approches et des points de vue. Critiques, commissaires, artistes et autres acteurs du monde de l'art sur la scène régionale, nationale et étrangère, contribuent ainsi à développer la revue comme un lieu de réflexion et de création. Portraits d'artistes, essais, interviews, articles de fond et reviews constituent la base de chacun des numéros, générant également leurs partis pris graphiques et iconographiques. Editée à 18 000 exemplaires, deux fois par an (mars et septembre), la revue est diffusée sur tout le territoire national et présente sur des grands événements tels que les foires (FIAC, Artissima, Art Brussels,...) ou les biennales d'art contemporain (Lyon, Berlin) et de design (Saint-Étienne). Né d'un engagement commun, à la fois territorial et éditorial, ZéroQuatre a ainsi acquis au fil des années sa place dans le paysage des revues spécialisées.

La revue 04 bénéficie du soutien de la Région Rhône-Alpes.

www.zeroquatre.fr

“Heureux? - Non, Dereux.- Quoi t’est ce que? - Un Monsieur, un colleur de légumes.- Ah ! Vous lui rendez hommage? - On le salut plutôt…”
Des installations diverses, mosaïques de légumes, fruits et agrumes, une fresque murale de Sophie Thibaudat et des arrangements colorés de M’Bhooka Monsengwo.

Ouvrir la cage du temps à la lumière de l’intelligence et voyager, tels sont les objectifs de «SAC-CAGE»…On pourra voir des sacs lumineux, de ludiques et sérieux objets à transporter. Ce sont des « icônes » précieuses qui à leur apparition soudaine étonnent. Sacs vivants, ils sont prêts à être « capturés ». Tout en contenant leurs secrets dans la complicité des cerveaux qui les ont créés, ils sont en partance pour d’autres univers.

La galerie Bernard Ceysson présente, à Saint-Etienne, jusqu’au 15 janvier 2011, une exposition de peintures récentes et de travaux sur papier. Quelques œuvres plus anciennes rappellent le parcours de l’artiste qui, depuis, le milieu des années quatre-vingt-dix a entrepris une sorte de circumnavigation d’archipels en archipels, d’iles en îles, sur le vaste océan de l’abstraction. Vernissage du nouvel accrochage le jeudi 25 novembre à partir de 18h.

Bols, tasses, gobelets... petits contenants de porcelaine fine, de faïence colorée, de grès sombre... pour accueillir eau, thé ou café. Les pièces d'une trentaine de potiers et céramistes contemporains sont réunies et présentées à l’Atelier du Coin. Porteuses d’histoire, de savoir- faire, de symbolique, de sensibilité, elles sont le reflet de la multitude des personnalités qui les ont fait naître, dans le creux des mains, avant de les confier à d’autres mains…

Plusieurs initiatives, occupant un lieu conçu pour faciliter les rapprochements sur le quartier du Crêt de Roc, proposent à leur manière de « réduire les distances » : investir dans l'immobilier en circuit court à l'échelle d'un quartier, réunir les habitants autour d'un espace public qu'ils s'approprient par le jardinage, partager une voiture et réduire les distances parcourues, raccourcir le parcours entre la ferme et l'assiette.

Les « plaques modèles » destinées à la reproduction en nombre via un mode de production industrielle deviennent ici et paradoxalement des « objets » uniques et en soi.

Une chercheuse de lumière au pays des gueules noires.

Installation céramique. Florence Bruyas, céramiste plasticienne.
Présentation d'une installation sur le thème de l'autoportrait. Fragmentation, parties de corps reconnaissables ou à la limite de l'abstraction et du signe graphique... L'image plane, photographique, du corps représenté prend forme et présence dans une reconstruction identitaire et introspective.

Cette exposition présentera en avant première le meuble inaugurale de la ligne « Yves Chaland» dans une ambiance année 50/70 ainsi que des hommages d’auteurs, illustrateurs et plasticiens français.

Suspensions d’objets usuels ou industriels, empreintes du passé. Luminaires en papier kokoro.

Photographies de Benoît Boucherot
La déserrance, c'est ce qui vient après le besoin d’errance, c'est aussi un dysfonctionnement, une perte d'horizon recherchée, une téléportation assumée.

Le temps, la mémoire, l'éphémère et la continuité sont quelques uns des thèmes récurrents de la démarche de Rodrigue Glombard. Il développe son œuvre plastique indistinctement autour des images bi et tri dimensionnelles, passant aisément de la photo aux installations monumentales, à la peinture et à la sculpture.

Présentation des tables "Little S", élaborées par le bureau de design N°111 pour le bar Little Soba, en collaboration avec la Tôlerie Forezienne.

Ceci n'est pas une mais plutôt « des » expositions. Une installation évolutive, continue, au rythme des gens qui y passent.
Les sujets ouvrent la porte de ce restaurant familial, s’installent momentanément à la place du patron. A « la Friterie » on se fait happer par l'appareil photo pour se retrouver épinglés au mur. Des ronds de sous bock comme des clins d'œil.
Rond comme le cercle d'une grande famille.
Des instantanés qui nous rappellent implicitement que d'autres aussi sont passés par là.
Mode d’emploi :
- Présentez vous derrière le bar, face au comptoir
- Restez debout sans bouger
- Souriez ou pas.
Vous obtenez un portrait de vous à « la friterie » à la place de Louise ou Michel.

Pour sa troisième participation à la Biennale Internationale Design Saint-Étienne, Nikon cherche à répondre aux attentes des professionnels du design et du grand public. A travers expositions, réception et conférences, l’entreprise entend communiquer l’esthétique de son design, sa philosophie et la volonté de ses concepteurs, qui constituent l’essence de ses appareils numériques.

L’installation à la Maison bourgeoise des Ar est une mise en scène par projection de photographies prises avec le Nikon s1100pj dans les différentes pièces de la villa.

Le 6 ème Festival FACE à FACE sur le thème "Sport et homosexualité" approche : il se déroulera du 25 au 28 novembre prochains à Saint-Etienne.